L’ado a besoin de neuf à dix heures de sommeil. Il a besoin de reposer son corps et sa tête après une journée chargée. Mais une fois dans son lit et au lieu de se laisser porter dans les bras de Morphée, l’ado va ressasser tout ce qui s’est passé dans la journée. Il va penser à ses cours, à ses activités extrascolaires et aux rencontres qu’il a faites sans oublier les derniers SMS à envoyer en urgence et enfin de visionner en replay le dernier épisode de la série qu’il a raté la veille. Bref, après une journée bien remplie et une courte nuit, l’ado se réveille fatigué et n’a qu’une envie, retourner se coucher.
On pourrait se demander alors si l’épiphyse chez l’ado sécrète bien la mélatonine, cette hormone qui déclenche l’endormissement. Bien sûr que oui ! Mais à la puberté cette hormone se déclenche bizarrement plus tard. Surexcité ou contrarié, les ados se remémorent les moments forts de leur journée. Cependant, certains, en proie à des cauchemars, vont retarder volontairement l’heure du coucher. De ce fait, ils vont être exposés plus facilement à des problèmes de santé. Les troubles du sommeil sont donc à surveiller attentivement chez l’adolescent.
Pour améliorer son sommeil, l’adolescent doit éviter de pratiquer une activité physique le soir, diminuer sa consommation de produits excitants comme le coca, le café ou la cigarette et enfin de réduire son temps devant les écrans. On ne lui demande pas d’arrêter net un mode de vie dont il s’est accommodé mais petit à petit de mettre des limites à des pratiques qui l’empêchent d’avoir une bonne nuit de sommeil et de profiter de lendemains moins vaporeux.