Vous avez remarqué que quelque chose à changer chez votre ado. Vous ne serez expliquer quoi exactement. Parfois votre ado est agréable parfois il l’est moins. Une chose est sûre, votre ado n’est plus l’enfant qu’il était. Mais faut-il pour autant le laisser grandir sans surveillance ?
L’adolescence est une période délicate pendant laquelle on ne sait pas toujours s’y prendre avec son ado. On a pris conscience qu’il est en train de sortir de l’enfance mais on ne sait pas toujours où est notre place face à cette jeune fille ou ce jeune homme qu’ils sont en train de devenir. Un ado a toujours besoin de l’affection de ses parents. L’amour que lui porte ses parents lui permet de se sentir en sécurité quelque soient les circonstances. Il sera sans rappeler le moment où il aura besoin de vous. Par contre, il est vrai qu’il a moins besoin de câlins. Un ado a besoin de se détacher de ses parents pour à son tour trouver l’âme sœur et si ses parents sont toujours derrière ses basques, ça risque d’être compliqué pour lui de construire sa propre vie amoureuse. Les parents doivent savoir garder de la distance sans pour autant exclure toute relation affectueuse.
Accepter que son enfant grandisse ne veut pas dire le laisser sans protection. Bien au contraire ! Un adolescent quelque soit son âge a besoin en permanence du soutien et de la vigilance de ses parents. On ne le répètera jamais assez mais les ados ont besoin de règles et de connaître les limites à ne pas franchir. Ces règles sont les règles qui correspondent aux valeurs que vous souhaitez transmettre. Elles sont différentes d’une famille à une autre. Le fait est que ces règles établissent un équilibre au sein de la famille et un respect mutuel. Si vous estimez que les règles au sein de votre foyer ne sont pas respectées, il vous revient de rappeler et de rétablir les règles en imposant une punition. Il n’y a pas d’âge pour cesser les punitions. La punition est juste différente. C’est important pour un ado de se sentir sécurisé dans un cadre bienveillant. Il se sait ainsi protégé et il apprend alors à se construire avec vos idéaux.
Ces idéaux qu’il peut rejeter par ailleurs. C’est le jeu entre les ados et les parents de rentrer en conflit. Et pour cette raison, votre ado va vous bouder, ne pas vous parler un certain temps ou se renfermer dans sa chambre. C’est normal ! Laissez lui le temps de cogiter sur ce qui vous a opposé. Par contre, s’il est triste un peu trop souvent, s’il se renferme dans sa chambre sans aucune raison, il se peut que votre ado a des soucis plus graves. S’il n’arrive pas à vous communiquer la raison de son repli sur lui-même, il est de votre devoir de vous en inquiéter. Renseignez vous auprès de son collège ou de son lycée, parler avec l’infirmière scolaire pour voir quel comportement il a en dehors de la maison. Il est important de ne pas le laisser seul à résoudre son problème. Et n’hésitez pas à en parler à un proche. En effet, les parents agissent parfois comme des ados en n’osant pas demander de l’aide sous prétexte de passer pour des parents indignes. Il n’en n’est rien ! Agir pour son ado, c’est l’aider dans sa recherche de son identité.
Un ado a besoin d’autant d’affection que de limites. Un ado sans amour et sans cadre est un ado triste qui n’a pas de repères. Un ado sans repères est un ado dangereux pour lui et pour les autres parce qu’il va chercher à franchir tous les interdits jusqu’à ce qu’on s’occupe de lui. S’il n’y a pas de recette magique, il n’y a pas de miracle non plus !
L’avis du psy : un ado, c’est compliqué !
Être parent d’ado est tout autant compliqué !
Et vous n’avez pas beaucoup d’ autres choix que d’être là, et garder le cap. Pour cela, il faut faire preuve du bon dosage.
Surveiller votre ado, mais ne l’épiez pas.
Protéger votre ado, mais ne l’enfermez pas.
Aimer votre ado, mais ne le couvrez pas de bisous.
Soyez ferme, mais sachez reconnaître les situations où vous devez être plus souple.
Même si vous aviez tous les conseils possibles, sachez que cette période sera tout de même une période difficile. Si devenir adulte était si simple…Par Jenny Liberge.