Selon une étude réalisée auprès de 1751 adolescents âgés entre 12 et 15 ans et leurs parents dans cinq pays (Québec, France, Mexique, États-Unis et Italie), les parents québécois considérés comme « mous » (l’enquête ne dit pas pourquoi) sont des parents exemplaires vis-vis de leurs adolescents.
L’étude révèle que les parents québécois sont autoritaires sans pour autant créer de conflits avec leurs ados. Quand les règles ne sont pas respectées, les parents québécois négocient avec leurs ados. Le dialogue s’instaure et il en résulte que les ados québécois sont plus heureux que les ados des quatre autres pays. Les ados québécois n’ont pas peur de dénoncer une règle qui leur paraît infantile. Ils sont bien dans leur peau et sont moins déprimés que les jeunes mexicains qui eux, ont le taux de conflits maximal et pourtant ils sont les plus obéissants.
Et les jeunes français se rapprochent des mexicains dans leur relation avec leurs parents. L’étude explique que la France et le Mexique sont deux sociétés traditionalistes avec des règles de conduite difficilement immuables. Le parent ne voulant pas négocier s’attire les foudres de son adolescent. Le dialogue est alors rompu et le conflit inévitable.
Là où les parents se rejoignent c’est quand ils affirment être trop sévères avec leurs adolescents quand ils ne respectent pas les règles du quotidien alors que les ados n’ont pas ce ressenti.
Comme le défend Toutsurmonado, quand un ado grandit il faut adapter les règles afin que l’ado n’est pas l’impression d’être toujours considéré comme un enfant. Par cette attitude, on le responsabilise.
Lire l’étude complète (en anglais)